lundi 28 avril 2014

A L'INDEX N°26 - N° empreinte consacré à Hervé Delabarre

HERVE DELABARRE, Dans l'Ombre du Lynx 

Ce numéro 26 est paru fin avril 2014  .
15X21 - 129 pages intérieures -
Tirage à 120 exemplaires

Hervé Delabarre, Dans l'Ombre du Lynx 
comprend un recueil inédit : D’été à étêter, sans faute.
et constitue le huitième numéro de la "Collection EMPREINTES". 
dont chaque numéro est spécifiquement consacré à un auteur.  






ce recueil  est suivi d'un entretien entre l'auteur & Jean-Claude Tardif 
Hervé Delabarre entre les lignes" 

sont associés à ce numéro

Jean-Claude Chenut - «À Hervé Delabarre» 
Christophe Dauphin - «Hervé Delabarre, Le chevalier du hasard-objectif» suivi de
«Le Bar de l’Univers»
Paul Farellier - «Dardant innocemment sa langue»
Guy Girard - «Hervé Delabarre, le survenant (à toute allure) » 
André Prodhomme - «Le poète aux crayons de feu» suivi de trois poèmes 
Paul Sanda - «Hervé Delabarre, le ciseleur de l'inconscient» 
Roberto San Geroteo - «Orgie de sanguines pour la main gauche» - poèmes 
Eric Sénécal - «Je n’ai jamais vu Hervé Delabarre»
Jean-Claude Tardif - «Rue de l'Aubépine»
La recluse de Poitiers (photographie)
Jacques-Albert Thibaud - "En visite chez Hervé Delabarre" (poème)

L'ensemble est accompagné de dessins de Jacques Basse & d'une illustration originale de Françoise Delahaye, ainsi que de trois collages de l'auteur et de photographies provenant de collections privées





Quelques numéros disponibles 18€


revue.alindex@free.fr

 On en parle


Quelques réactions des participants et de lecteurs



Il est très beau et complet ce numéro consacré à  Hervé. Je suis particulièrement touché de ta contribution " rue de l'Aubépine". Notre amitié traverse le temps encore mieux que le beaujolais blanc car elle est vraie. je t'embrasse. Dédé

grand merci pour l'envoi du livre autour d'Hervé  Delabarre. C'est un bien beau travail, auquel je suis ravi d'avoir été  convié. Vraiment félicitations à  toi pour cette construction en tous points remarquable.

Je découvre avec grand plaisir Hervé Delabarre à  travers ce n°26 de "A€ l'Index", que j'avais pris pour un livre, et vous félicite pour  votre très bel entretien avec lui. Je lis aussi d'autres textes dans ce numéro qui me plaisent énormément,  aussi bien pour  leur contenu que pour leur beauté littéraire. (Dominique Stoenesco)

Je voulais aussi te  féliciter et te remercier pour "l'ombre du Lynx"; c'est très réussi, une livraison de qualité et fraternelle; Un bel hommage mérité à Hervé

Note(s) de Lecture

Je termine avec Dans l'ombre du Lynx - poésies et textes de et sur Hervé Delabarre (A L'Index n°26 - collection empreintes) Des poèmes pour commencer puis un entretien de l'auteur avec Jean-Claude Tardif. Pour ceux qui ne connaissent pas Delabarre (j'avoue en être), "poète et peintre surréaliste, H.D. est un explorateur des nuits insondables du psychisme, resté fidèle à la pensée d'André Breton", nous dit Paul Sanda. Allez donc vous promener "dans l'ombre du Lynx", nous avons tous à y apprendre.
 CRV n°26 - Claude Cailleau 
*
Empreinte consacre un volume au poète et peintre, Hervé Delabarre, "surréaliste de sang", né en 1938 à Saint Malo. C'est par Annie Le Brun et Jean-Pierre Guillon rencontrés à Rennes, alors qu'il était étudiant, qu'il fit connaissance avec le Surréalisme. Ce volume, illustré par des portraits au crayon de Jacques Basse et par des photos débute par un recueil inédit d'Hervé Delabarre.
Dans un entretien avec Jean-Claude Tardif, il revient sans détour sur son parcours, et évoque Benjamin Péret qui lui semble le plus méconnu des surréaliste tout en en incarnant le mieux l'esprit et demeure le plus irrécupérable pour les universitaires.  Il met aussi à mal quelques clichés sur l'écriture automatique.
Un dossier de témoignages, de commentaires, d'hommages et de poèmes complète le volume. Christophe Dauphin revient en détail sur la rencontre déterminante d'Hervé Delabarre avec André Breton en 1963. Jean-Claude Chenut, André Prodhomme, Jean-Claude Tardif et Jacques-Albert Thibaud témoignent de l'amitié et de la rencontre, où Rennes tient une grande place. Guy Girard, Paul Farellier, Paul Sanda évoquent l'oeuvre.
Une approche assez exhaustive pour connaître "le ciseleur de l'inconscient" resté fidèle à la pensée du Surréalisme.
In revue Spered Gouez n°20 - Marie Josée Christien 



Le Vif et L’Avili


Depuis Isidore Ducasse, l’usage du plagiat peut toujours offrir d’inappréciables accélérations tant l’esprit critique qu’à l’invention poétique, en provoquant et en exaltant une meilleure saisie du réel par l’imagination créatrice. Voilà qui est bien entendu à l’opposé des laborieux exercices de paresse mentale qui font la routine littéraire, et pour lesquels cette méthode, parmi d’autres, ne sert plus qu’à alimenter un verbiage n’ayant d’autre nécessité que de masquer l’absence de cet enjeu passionnel qui distingue le littérateur du véritable poète.
Ces évidences valent d’être rappelées pour dénoncer l’escroquerie faite à Hervé Delabarre par un certain Emilio De Santi. Pour compenser l’indigence de ses moyens lyriques sinon de son intelligence de la poésie, celui-ci s’est en effet permis, dans une plaquette intitulée « Le soupir et la peur du soupir » publiée dans la pourtant irréprochable Collection de l’Umbo de Jean-Pierre Paraggio, de plagier un poème de notre ami, « Avide d’elle avilie » publié pour partie en 1990 dans le second numéro de la revue Le château-lyre puis en recueil aux éditions Encres d’argiles en 2000, auquel il a ajouté quelques vers de son cru (ou de quelqu’un d’autre ?).
Mais il suffit de comparer quelques vers du poème d’Hervé Delabarre au tripatouillage éhonté qu’en a fait De Santi pour voir vers où s’élève notre ami et vers où s’abaisse celui dont nous n’aurons aucune peine à oublier le nom :
« Les prestiges de l’ombre « L’éloge de l’ombre
Les pièges tamisés les pièges tamisés
N’ont pas de place ici ont tout loisir ici
C’est à la lumière
D’inventorier l’anatomie obscène » Ce n’est pas au grand jour
d’exposer
les plaisirs du palais »
« La main s’englue « La main rougit en elle
En elle Elle sent monter le cri
Elle voudrait prier attendant qu’on l’achève
En attendant qu’on l’achève
Sachant que cette fois encore Sachant qu’une fois encore
Elle renaîtra elle renaîtra
Sans même avoir connu la mort » sans avoir vu les ciels (tonitruants »

« Au plus bas d’elle-même « Au plus noir
Au plus profond d’elle-même
Atteindra-t-elle jamais au plus brillant
Un ciel où on la boit »
(H.D) Atteindra-t-elle
un ciel
qui la foudroie »
(E.D.S)

Paris, le 29 avril 2014
Le Groupe surréaliste :
Elise Aru, Anny Bonnin, Claude-Lucien Cauët, Alfredo Fernandes, Joël Gayraud, Guy Girard, Michaël Löwy, Ana Orozco, Pierre Petiot, Jean-Raphaël Prieto, Pierre-André Sauvageot, Michel Zimbacca.



Le plagiat existe on le rencontre même en poésie


COMMENT PUISER SON INSPIRATION ?
Vous trouverez dans les pages suivantes la liste non exhaustive des emprunts (?! ) effectués par Emilio de Santi dans son recueil«  Le Soupir et la Peur du Soupir  », à celui d'Hervé Delabarre« Avide d'elle Avilie », ce dernier fort surpris ( ! ) d'avoir à retrouver ses poèmes sous un autre nom, légèrement parfois et tristement modifiés.Sur la colonne de gauche les textes d ' « Avide... » et sur la colonne de droite ceux ( ? ) de «  Le Soupir... ».Je tiens à préciser que je ne doute pas de la bonne foi de l'éditeur Jean-Pierre Paraggio quand il a choisi de publier de Santi.
Rien à ajouter, je pense, mais le dégoût, et la mince satisfaction
que les textes de Emilio de Santi, quand ils ne reproduisent pas intégralement, ou presque, les miens, ne sont pas fameux.

H.D.


J'avais écrit un petit billet que je vous livre ici

Les mots faussés


Les mots, ceux qui donnent corps à l'écrit, aux poèmes, sont bien d'avantage qu'un ensemble de lettres, qu'un alphabet pour celui qui les emploie ; qui s'emploie à les tracer, à leur donner épaisseur et mouvement sur la page primitivement blanche. Ils sont le plus souvent, si écrivain est honnête avec lui-même avant même de l'être avec l'autre – le lecteur – le reflet de ses failles, ses fêlures, ses fractures. Ecrire, c'est se chercher ! Se découvrir peut-être ! Et chemin faisant, si l'on a un peu de chance, accoster à l'autre, le trouver, le rencontrer. C'est l'une des raisons pour lesquelles, écrire est un acte premier et personnel, une action intérieure et intrinsèque. Ecrire engage tout entier ! Plus que toute autre activité elle est consubstantielle à celui qui la pratique, elle l'amine au sens premier.
C'est pour cela que le plagiat est intolérable, condamnable. Car non seulement il dévalue acte d'écriture dans son ensemble, mais violente mentalement, intellectuellement celui qui en est la victime au travers de son texte plagié. C'est de cet acte grossier, inique et sale, qu'a été victime Hervé Delabarre. Son recueil : « Avide d'elle avilie » ayant fait l'objet d'une mise en coupe réglée, d'un saccage ! par un dénommé Emilio de Santi (peut-être un nom d'emprunt là aussi ?) dans Le Soupir et la Peur du Soupir publié par l'Association de l'Impossible (on ne peut faire mieux, c'est à n'y pas croire).
Je reproduis ci-dessous, quelques-unes des pages concernées, et vous laisse chers lecteurs vous faire une opinion



AVIDE d' ELLE... LE SOUPIR et …


Un cil      Un cil
                        Cèle           cèle encore
La soie        la soie

§ §


Elle s'étend       Elle s'étend
S'écarte          s'étale
Se demande parfois... s'écartèle

§ §


Allongée Allongée
Devant la fenêtre déliée
Elle se redresse elle se redresse
Pour voir glisser en elle pour voir
Le manche de la cravache passer en elle
le sceau du prince

§ §


Qu'on l'humilie Qu'on la fesse
L'inspecte la caresse
ou la fouette
Qu'importe le doigt
Qui l'oblige Qu'importe la loi
qui l'oblige

§ §


On lui flatte la nuque On lui flatte la nuque
Et le plaisir et le plaisir
S'ajoute au dégoût se mêle au plaisir
§ §

Qu'elle expire Qu'elle expire
Qu'on lui mette la main qu'on lui mette
Qu'on lui retourne l'âme la main
lui retourne l'être

§ §

La main s'englue en elle... La main rougit en elle
Elle voudrait crier elle sent monter le cri
Attendant qu'on l'achève attendant qu'on l'achève

Sachant que cette fois encore sachant que cette fois encore
Elle renaîtra elle renaîtra
Sans même avoir connu la mort sans même avoir connu
les ciels tonitruants
§ §

Elle s'ouvre Elles s'ouvre à pleines mains
De ses propres mains se décille
Tandis qu'on rit tandis qu'on rit
Penché sur elle penché sur elle
et les jambes au vent
§ §

Nue sous la lune Léchée à chaque lune
A la laisse Prête à hurler
Prête à hurler comme une louve
Comme un chien
dont l'alcôve
Dans la chambre-froide serait dépourvue
Ne manque plus d'agneau
Que le croc
§ §

Le noir tombé Le noir tombé
Elle ressuscite elle ressuscite
Au bout de l'hameçon sur le bout d'une aiguille
§ §

La nuit La nuit
Ne retient d'elle ne retient d'elle
Que ce qu'elle voit que ce qu'elle voit

§ §

Ne rien dire Ne rien dire
Du nom de la loi
Qui l'oblige qui l'oblige

§ §
Hervé me dit que l'éditeur est de « bonne foi ». On peut, veut, le croire tant les actions contre ce mode de comportement, en poésie, sont réduites aux acquêts. Impossible, ou pour le moins difficile,de poursuivre. Reste donc à faire savoir. Là est là raison première de ce billet

L'avis de "dépuration' qui suit tendrait à la démontrer, il est signé de l'éditeur lui-même


Avis de déparution !
Nous avons publie debut avril dans la série Passage du sud-ouest un recueil intitule ≪ Le Soupir et la peur du soupir ≫ signe par Emilio De Santi ; ce recueil offrait d’’indéniables qualités poétiques qui furent appréciées dès réception par plusieurs lecteurs. Malheureusement, il s’est avéré rapidement que nous étions en présence d’une contrefaçon : Figurant parmi les premiers destinataires, Herve Delabarre signalait être l’auteur d’une partie du texte, et nous adressait le relevé précis et la mise en corrélation de citations relevant le plagiat de ses propres poèmes publies en février 2000 sous le titre Avide d’elle avilie ≫ aux éditions Encres d’argile. L’écoeurement de Herve Delabarre le disputait a la colère. Contacté aussitôt, Emilio De Santi entassait jusqu'au grotesque les réponses douteuses, les procédés déplorables et les explications les plus fumeuses, ajoutant a notre trouble initial le sentiment de son mépris ― avant de s’imposer silence. L'affaire est entendue, nous avonsété grugés, aujourd’hui nous donnons à lire la liste de ces citations et leur source,chacun jugera sur pièce, et déclarons en outre ne pas être en mesure de garantir l’authenticité du reste du poème. Le recueil est retiré du catalogue.Le préjudice n’est pas réparable, nous prions Herve Delabarre et les lecteurs d’accepter nos excuses.
Jean-Pierre Paraggio
Responsable de le publication
Responsable de le publication

L’édition originale ≪ d’AVIDE D’ELLE AVILIE ≫ a été tirée
en février 2000 par Encres d’argile ― sans mention d’imprimeur ―
à 145 exemplaires sur papier verge ivoire illustres par Catherine
Cacquevel dont 19 exemplaires numerotes de 1 a 19 comportant un dessin original signe par l’artiste et 126 exemplaires numérotes de 20 a 145.
voici se qu'écrivait Pierre Peuchmaurd à son sujet
Brive, le 23 mars 2000
Herve,
Je viens de relire Avide d’elle... Tu me dispenseras, je l’espere,
de te redire ce que tu sais que j’en pense. Ce qui me permet de
te dire, tres vite, que c’est encore plus beau que dans mon
souvenir – plus grave et plus important pour moi. Que ce
poeme me prend (ou que je le prends) plus fortement, plus
profondement qu’a l’epoque de ma premiere lecture sans que je
puisse dire qui, de lui ou de moi, a si bien ≪ vieilli ≫ (ca ne veut
rien dire, et je plaisante ; c’est la vie qui devient dure, plus
bouleversee, plus accablee). C’est un grand poeme, Herve !
Anne-Marie B., qui ne connaissait que la partie publiee dans le
≪ Chateau-Lyre *≫ en a ete tres eblouie elle aussi, et c’est un tres
sur critere...
(Etc.) A toi.
Pierre (Peuchmaurd)

* De larges extraits d’ ≪Avide d’elle avilie≫ sont publies en
1989/1990 dans le ≪ Chateau-Lyre ≫, dont le premier numero,
parait en juin 1989, la revue publiee sous la direction de Guy
Girard, avec Francois Leperlier, Jimmy Gladiator, Pierre
Peuchmaurd et quelques autres... compte parmi les
publications qui ont su tenir un certain cap en pleine debacle
post-moderne.
(nd

Un recueil d’Herve Delabarre, 'Trois chemins de nuit et leurs stations'
est programme pour decembre 2014 dans la Collection de l’umbo
(Passage du Sud-Ouest), nous l’annoncerons en temps et en heure.Herve Delabarre




- Les Metamorphoses du Bill, (HC, 1960),
- Les Dits du Sire de Baradel, illustrations de Jorge Camacho,
(ed. Peralta, 1968),
- Metronome du desir l’eclair, (Ogham, 1970),
- Lueurs dantre, (ed. Autres Rives, 1989),
- Paroles de Dalila, (Myrddin,1992),
- Bribes pour Dalila , (Myrddin,1992),
- Avide d’elle avilie, illustrations de Catherine Cacquevel,
(Encres dargile, 2000),
- Danger en rive & autres poemes, postface de Christophe
Dauphin (ed. Librairie-Galerie Racine, 2004),
- Le Lynx aux levres bleues, (ed. surrealistes, 2007),
- Efrange le noir, (ed. Librairie-Galerie Racine, 2010),
- D’Eleonore et d’autres, collages de Marie-Laure Missir, (ed.
des Deux Corps, 2011),
- Le Plumier de la nuit, collages de Pierre Rojanski, (ed. des
Deux Corps, 2011),
- Les Hautes Salles, (editions clarisse, 2012).
- Les Survenants, dessins de Georges-Henri Morin, (ed. des
Deux Corps, 2013).


- Dans lombre du lynx, (Collection empreinte, A lindex), 2014.
Cette bibliographie est extraite du site ≪ les Hommes sans
epaules ≫, Christophe Dauphin y presente longuement l’auteur.
Il convient de signaler la parution en avril 2014 du numero
special de la revue ≪ A l’index ≫ entierement consacre a Herve
Delabarre qui comporte un recueil de poemes (Dans l’ombre
du lynx), un entretien avec Jean-Claude Tardif, les temoignages
de Christophe Dauphin, Paul Farellier, Guy Girard, Paul
Sanda et les poemes de Jean-Claude Chenut, Andre
Prodhomme, Roberto San Geroteo et Jacques-Albert Thibaud.
Toutes commandes : revue.alindex@free.fr


n’en est pas moins significative ! H.D.

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